LES ENFANTS DE LéONARD

Une loge maçonnique à Sophia Antipolis

BONJOUR !

La Respectable Loge  « Les Enfants de Léonard » – loge mixte du Grand Orient de France, située à Sophia Antipolis – dans les Alpes maritimes, souhaite la bienvenue à tous les Frères, et à toutes les Sœurs intéressés par ses travaux, qui se déroulent toujours dans une atmosphère de grande fraternité. 

Nous souhaitons également la bienvenue à toute personne intéressée par la démarche maçonnique et si vous désirez échanger avec nous, voire nous rejoindre, nous vous invitons à nous contacter en cliquant ici.


NOS TRAVAUX

Les membres de la Respectable Loge les Enfants de Léonard ne veulent pas s’autocensurer et éviter les sujets clivants et trop passionnés du monde profane. Ils les abordent sans tabou dans le cadre strict de la méthode, des principes maçonniques, dans le respect mutuel et fidèle aux principes du Grand Orient de France de l’amélioration de l’homme et la société.  

 

Extraits de travaux présentés en loge

Les membres de la Respectable Loge les Enfants de Léonard ne veulent pas s’autocensurer et éviter les sujets clivants et trop passionnés du monde profane. Ils les abordent sans tabou dans le cadre strict de la méthode, des principes maçonniques, dans le respect mutuel et fidèle aux principes du Grand Orient de France de l’amélioration de l’homme et la société.                                                  Une des spécificités de la Respectable Loge les Enfants de Léonard sont les « 3 minutes : de Symbolisme, d’Humeur, de Politique », où tout membre peut exposer en quelques minutes tout sujet qui lui tient à cœur.  Ces « trois minutes » peuvent traiter un des nombreux symboles de la Franc-maçonnerie ou un aspect de son rituel ou de sa riche histoire. C’est aussi l’occasion pour le franc-maçon de présenter un sujet sociétal d’actualité, voire même une réflexion politique. Ensuite plus classiquement, le morceau d’architecture ou la planche expose un thème de manière plus approfondie.     La planche est ensuite enrichie par les  commentaires des Frères et des Sœurs. 

Parmi les nombreux sujets sociétaux qui ont été traitée, citons :

L’esclavage du XXI ième siècle / La légalisation des drogues douces.
Orgueil, Vanité, Solitude et Fin./ L’utopie et la mort
Secret ou discrétion / Liberté et devoir / Démocratie
Mixité sociale / L’intelligence artificielle / L’alchimie / Le vin
Une approche temporelle des religions / Con comme la lune
La lumière / Les réflexions sur le rite français
Les truffes / La servitude volontaire
Léonard et la science / La peinture de Léonard de Vinci
Nestor Makhno, révolutionnaire ukrainien et communiste libertaire
Les biais cognitifs / L’ego / De Saint Augustin à Spinoza.
La tenue du web, parodie de la tenue des voyous de P. Dac
La démarche maçonnique / Le langage et les hommes / Le silence
Notre Démocratie et notre République ont-elles un avenir ?
Salauds de pauvres / La caverne / …

  

NOS VALEURS

Rejoindre la Franc-maçonnerie, c’est entrer dans une des dernières sociétés initiatiques contemporaines. Sa pratique facilite la vertu d’altérité et le respect de la personnalité d’autrui, ce qui distingue le comportement du franc-maçon de celui de l’ensemble des individus.    Les Francs-maçons ont le souci de la mesure, de la responsabilité et du perfectionnement.     

La loge est une représentativité de la société, avec toute sa diversité qui permet de s’enrichir au contacts des autres membres.  Chacun d’entre eux s’engage au devoir d’assiduité à raison de deux réunions par mois et du respect de la Constitution du Grand Orient de France

Son article 1 définit les principes et les orientations du Grand orient de France auquel appartient la Respectable Loge « Les Enfants de Léonard » :
La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité.  Elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’Humanité.

Elle a pour principes la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience. Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique . 

Elle attache une importance fondamentale à la Laïcité.        Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité.

CHARTRE FONDATRICE

La volonté de ses fondateurs est de faire de loge Les Enfants de léonard, un espace maçonnique particulièrement convivial et un lieu de débat progressiste. Son titre distinctif, qui fait référence à l’illustre Léonard de Vinci, préfigure les qualités humanistes auxquelles aspirent ses membres. Ses particularités sont affirmées dans sa Charte fondatrice, qui suit.

  1. Les Maîtres fondateurs de la Respectable loge  « Les Enfants de Léonard »  pensent que la naissance d’une nouvelle loge est porteuse de tous les espoirs de la Franc-maçonnerie Universelle en général, et du Grand Orient de France (GODF) en particulier, auquel nous appartenons.
  2. La volonté d’être ensemble, de travailler ensemble dans la convivialité est à l’origine de créer une nouvelle Loge, à l’Orient de Vallauris – Golfe Juan.
  3. La plupart des FF:. qui ont cette volonté de créer la Respectable loge « les Enfants de léonard » travaillent, ou, ont leurs activités profanes, voire leur domicile ou leur intérêt affectif, dans le triangle géographique de Cannes – Cagnes – Grasse.
  4. Nous nous réunissons chaque premier et troisième mercredi du mois dans le cadre de nos « tenues ».
  5. Dans le Temple, les Frères de la Respectable Loge  « Les Enfants de Léonard » travaillent au Rite Français d’Arthur Groussier, dans le respect du Règlement Général du GODF et ce, sans ajouts ni fioritures car le Rite Français d’Arthur Groussier est un héritage historique que les Maîtres fondateurs tiennent à cœur à pratiquer dans sa sobriété et toute sa richesse symbolique, pour dégrossir et polir la pierre brute. Tout naturellement (art. 57), les Sœurs visiteuses sont admises aux tenues de la la Respectable Loge  « Les Enfants de Léonard ».
  6. A l’extérieur du Temple, sur notre Côte d’Azur, dans cet extrême sud-est de la France, où certaines idéologies extrémistes profanes sont trop souvent à l’opposé de nos idéaux maçonniques, les Maîtres fondateurs promettent d’être présents, de continuer l’Oeuvre maçonnique et de faire aimer notre Ordre par l’exemple et l’engagement dans la cité. Chaque membre fondateur de la la Respectable Loge  « Les Enfants de Léonard » s’engage à travailler sur des thèmes sociaux, philosophiques, humanitaires et d’actualité, « porteurs d’avenir ».
  7. Léonard de Vinci, un homme dont nous aurions souhaité qu’il fût Franc-Maçon, est pour nous un symbole. C’est l’homme libre, le génie inventif personnifié, le précurseur, le chercheur et le cherchant. C’est en même temps l’artiste, le créateur. C’est l’humaniste total de cette époque où l’Europe allait découvrir que l’homme doit être la mesure de toute chose, époque que l’histoire appellera « la Renaissance ».

Un peu d'histoire

La première loge des Alpes maritimes, appelée « Les Parfaits Amis Choisis » s’installa à Antibes en 1766, comme l’attestent des documents du 6 octobre 1765 et du 23 mars 1766.

Ainsi seuls Toulon et Antibes possédaient à l’époque des loges maçonniques, fondées par des officiers de marine militaire. Puis, une garnison affectée au fort de l’île Sainte-Marguerite, au large de Cannes, créa en 1779, la loge « La Concorde ». À Nice il faudra attendre le 21 janvier 1791 pour la première loge niçoise, « La Silencieuse » créée par des frères venant de Cuneo, puis 1796 les « Vrais Amis Réunis ». Dans la ville de Grasse alors peuplée de 7000 âmes, la loge « Saint-Jean de la Vraie Humanité », est créée en 1775. Cinq années plus tard elle comptait une vingtaine de frères en majorité négociants, ce qui était une exception à l’époque, car la plupart des loges étaient d’origine militaire, constituées principalement d’officiers de marine.

Pour revenir à Antibes, la première loge « Les Parfaits Amis Choisis » cessera son activité en 1780. À la fin du XVIIIe, Antibes compte environ 3500 habitants, reprenant sa croissance après sa résistance héroïque au siège de 1746, lors de la guerre de succession d’Autriche. La ville restera encore une forteresse militaire. Un régiment d’infanterie, possédait depuis 1771, sa loge « Saint Louis », reconnue par le GODF, et après s’être transportée de ville en ville (Brest, Lille, Marseille, Toulon, …), arriva à Antibes en octobre 1781. La loge « Saint Louis » restera à Antibes jusqu’en décembre 1783 quand le régiment sera affecté à Nîmes.

Plusieurs frères antibois voulurent combler ce départ en créant une loge antiboise, « La Constance ». Ils s’adressèrent au GODF en mai 1785 et « La Constance » allumera ses feux le 11 juillet.

Six mois passés, le tableau de la loge comprend 16 frères. Seuls cinq frères sont officiers militaires, parmi les autres frères, notons le consul de Gènes, deux avocats, un directeur de la poste, deux bourgeois, deux négociants, un prêtre, un perruquier et un cafetier. C’est donc une loge civile, où les aristocrates sont minoritaires.

Entre-temps un autre régiment d’infanterie de marine arriva avec la loge « Les Amis Réunis », qui restera jusqu’en 1788. « La Constance » travaillera jusqu’à la période troublée de 1791. Elle sortira de sa mise en sommeil en 1802 pour cesser ses travaux en 1804. En avril 1861, sept des fondateurs de la loge cannoise « L’École des Mœurs » créée en 1807 relanceront la franc-maçonnerie antiboise en créant le nouvel atelier « L’École du Progrès », qui en 1870, avait 57 membres, dont 50% de militaires, marins et armateurs. Cette loge cessera son activité en 1871, comme d’autres dans le département, conséquence de la défaite de Sedan et de la fin de l’Empire. L’activité maçonnique reprendra à Antibes avec la création de « Paix et Travail » le 11 mars 1923. Elle travailla régulièrement jusqu’en 1940. Lors de sa création, elle se réunissait dans un café et l’année suivante elle s’installa à la rue du Petit-Four, local qu’avait acheté la société immobilière du GODF inauguré le 24 juin 1924. D’autres ateliers suivront, parmi ceux-ci, la loge « Les Enfants de Léonard » allumera ses feux le 2 février 1995, au temple du Petit-Four. Ce modeste bâtiment accueillera plusieurs loges maçonniques d’Antibes jusqu’en décembre 2014 quand le bâtiment sera vendu à un particulier. Les loges ont été contraintes de changer de lieu de réunion. 

C’est ainsi que la loge « Les Enfants de Léonard » devra déménager à Sophia Antipolis, au quartier dit des Bouillides, où elle poursuit son activité avec force et vigueur.

Pour plus d’informations sur l’histoire de la franc-maçonnerie régionale, nous vous conseillons :

– le livre du docteur antibois Jacques MAGHERINI « Histoire de la franc-maçonnerie antiboise » disponible sur www.coollibri.com.

– l’ouvrage d’Yves Hivert-Messeca « La franc-maçonnerie dans les Alpes Maritimes – deux siècles de sociabilité urbaine » aux éditions du Cabri.

Extrait de travail présenté en loge

          De l’origine du mot Franc-maçon

Le mot franc-maçon serait lié à la notion de franchise et de libre circulation (free en anglais) accordée à certains ouvriers bâtisseurs de cathédrales.
N’oublions pas que de 1050 à 1350 sur le territoire équivalent à la France actuelle, des millions de tonnes de pierres ont été extraites et taillées pour édifier 80 cathédrales, 500 grandes églises et des dizaines de milliers d’églises paroissiales, (on créait une église juste pour accueillir une relique, objet de fructueux commerces) et sans compter les bâtiments civils et les châteaux forts.
Cette foi de bâtisseur a créé de multiples emplois et a généré une forte activité économique. Elle a donné naissance à une société ouvrière strictement codifiée. (Nous pourrons y revenir dans d’autres trois minutes).
Au Moyen Age, les bâtisseurs voyageaient de chantier en chantier et acquéraient un savoir-faire, une expérience qui leur valurent d’évoluer tant au niveau salaire que positionnement dans leur métier.
On peut imaginer un apprenti sur le chantier de Laon ou de ND Paris, puis 10 ans plus tard valet (en fait compagnon – ce mot n’est apparu qu’à la Renaissance et le mot « compagnonnage » n’apparait dans la langue française que vers 1719).
Il est donc valet à la cathédrale de Chartres pour travailler sur la nef. Puis quelques années plus tard, il arrive au début de la construction de la cathédrale de Reims, avec une réputation de savoir-faire tant métier que moral. Il était alors reconnu expert ou maître (ces mots n’existaient pas encore à l’époque) mais en tant que Maître d’oeuvre, il dirigeait des valets et des apprentis et traitaient avec les chapitres – les maitres d’ouvrage des cathédrales.
À cette époque, les villes, les seigneurs taxaient des multiples droits de passage pour traverser leur domaine. un pont, etc .. À l’entrée des villes, les octrois en fait des bureaux de pesage et de passage taxaient non seulement les marchandises, mais aussi les personnes étrangères. C’était un peu comme nos taxes de séjour actuelles. Ces taxes de passage des marchandises ont perduré jusqu’à la Révolution française.
Les bâtisseurs étaient protégés par les templiers qui les exonéraient de ces taxes, et facilitaient leur libre circulation.
Au Moyen Age, lors des croisades, les chevaliers n’étaient pas les plus nombreux. C’étaient des gens du peuple, les ouvriers, parfois avec leur famille, qui sont allés bâtir en terre Sainte les édifices chrétiens de Palestine et de Syrie, tant religieux comme l’église du Saint Sépulcre que militaires comme le krak des chevaliers.
À la fin de la croisade certains bâtisseurs revenaient et rejoignaient les chantiers en Europe. Ce qui a facilité l’acquisition de nouveaux savoirs venus d’Orient. Ainsi, sous l’impulsion de Saint Bernard de Clairvaux, l’ordre des Templiers a protégé, financé, les bâtisseurs des cathédrales et notamment ils faisaient en sorte que les bâtisseurs soient libres de ne pas payer les droits de passage.
Les templiers, les bâtisseurs de cathédrales et les francs-maçons ont une part d’histoire commune.

Cependant, une autre « hypothèse » du mot « franc maçon » ou « free mason » est tout aussi plausible. Elle est d’origine britannique- berceau de la franc-maçonnerie.
Le professeur Gordon Coulton de l’université de Cambridge a étudié le vocabulaire des documents anglais du 13e siècle, dites « Old Charges – ou anciens devoirs.
Ce professeur a distingué les métiers des bâtisseurs, en particulier ceux maniant les pierres et même leur échelle de salaire.
Il a distingué :
• Le « layer » ou le « setter » était l’ouvrier qui empilait les pierres et les scellait.
• Les « hard hewers » taillaient les pierres dures comme le granit.
• Les « rough masons » travaillaient grossièrement les blocs, utilisés pour les fondations et les lambourdes.
• Les « freestone masons », les plus recherchés et les mieux payés travaillaient les roches tendres comme le calcaire fins ou les grés. Ils produisaient un travail soigné, le plus ouvragé avec des assemblages au plus juste (comme les bancs francs, ou les cliquarts des ogives).

Cette appellation « freestone masons » s’est simplifiée en « free masons » vers 1500. Ainsi, selon Gordon Coulton, l’origine du mot « free mason » se rapporterait d’abord à la qualité de la pierre.

La vérité de l’origine du mot franc-maçon est probablement un mélange de toutes ces hypothèses.

J’ai dit                                   Présenté en mars 2023

Pour plus d’informations à propos du Grand Orient de France, vous pouvez cliquer sur le lien suivant du site du Grand Orient de France, qui présente en détail la franc-maçonnerie, son histoire, ses valeurs, ses activités (conférences, sa fondation d’aide, …), son musée de la franc-maçonnerie situé à la rue Cadet à Paris.

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Si vous êtes intéressés, nous serions heureux d’échanger avec vous, et le cas échéant envisager ensemble une admission dans notre loge de Sophia Antipolis – Les Enfants de Léonard.  Alors, merci de nous contactez par mail ou téléphone, suivants :

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